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Une compagnie aérienne peut-elle me refuser l’embarquement sans ETA pour le Kenya ?

Il arrive parfois que les voyageurs se voient refuser l’embarquement à bord d’un vol lors de leur départ pour le Kenya. Le non-respect des formalités telles que l’autorisation électronique de voyage (ETA) ou encore le surbooking sont autant de raisons qui peuvent justifier cette décision prise par une compagnie aérienne.

Refus d’embarquement : les différentes causes possibles

Le refus d’embarquement est une mesure prise par une compagnie aérienne lorsque certaines conditions ne sont pas remplies. Cette décision peut être difficile à accepter pour le passager concerné mais elle repose généralement sur des motifs légaux :

  • Non-présentation ou invalidité de l’ETA. L’ETA (Electronic Travel Authorization) est une autorisation électronique de voyage permettant l’accès au Kenya dans le cadre d’un séjour temporaire (tourisme, affaires, etc.). Les ressortissants des pays exemptés de visa doivent disposer de cette autorisation pour pouvoir embarquer à bord d’un avion à destination du Kenya. Si un passager n’a pas obtenu ce document ou si celui-ci présente des erreurs, la compagnie aérienne est en droit de lui interdire l’accès au vol.
  • Problèmes liés aux documents de voyage. Il peut s’agir de la présentation de passeports détériorés ou de la date d’expiration trop proche. Le passeport doit être valide au moins 6 mois après la date prévue d’arrivée sur le territoire kényan.
  • Surbooking. Il s’agit d’une pratique courante chez les compagnies aériennes qui vendent plus de billets qu’il n’y a de places disponibles dans l’avion, anticipant ainsi un certain nombre d’annulations et de no-shows. Cette situation peut entraîner un refus d’embarquement même si toutes les autres conditions sont remplies.

Le refus d’embarquement pour non-présentation de l’ETA : que faire ?

Si vous êtes concerné par cette situation, voici quelques conseils pour réagir :

  1. Vérifiez attentivement les informations figurant sur votre ETA. Assurez-vous qu’aucune erreur ne subsiste concernant votre identité et celle du demandeur. Si des erreurs sont présentes, contactez rapidement les services administratifs en charge de l’ETA pour effectuer les modifications nécessaires.
  2. Soyez à jour avec vos documents de voyage. Veillez à ce que votre passeport soit bien valide pour toute la durée de votre séjour et dispose encore de six mois de validité minimum après la date de fin de séjour prévue au Kenya.
  3. Anticipez les démarches liées à l’obtention de l’ETA. Faites votre demande au moins quelques jours avant la date de départ afin de bénéficier d’un délai suffisant pour la recevoir et, le cas échéant, corriger d’éventuelles erreurs. Les demandes effectuées dans l’urgence sont souvent source de stress supplémentaire et peuvent conduire à des situations problématiques.

Surbooking : comment réagir face à un refus d’embarquement ?

Si vous rencontrez cette situation lors de votre départ pour le Kenya, voici quelques conseils à suivre :

  1. Récupérez une attestation de refus d’embarquement. Cette dernière est délivrée par la compagnie aérienne et constitue un document officiel qui vous sera utile pour obtenir un dédommagement ultérieur.
  2. Renseignez-vous sur les solutions proposées par la compagnie aérienne. Il s’agit généralement du report du vol ou de l’acheminement au moyen d’un autre moyen de transport, aux frais de la compagnie.
  3. Faites valoir vos droits en matière d’indemnisation. Si vous êtes victime d’un refus d’embarquement lié à un surbooking, des indemnités financières peuvent vous être allouées selon la législation applicable.

Indemnités pour refus d’embarquement : le cadre légal

Le refus d’embarquement résultant d’un surbooking donne lieu à une demande d’indemnisation auprès de la compagnie aérienne concernée. Le montant des indemnisations varie selon la distance entre votre point de départ et votre destination :

  • 250 euros pour les vols de moins de 1 500 km,
  • 400 euros pour les vols intra-communautaires de plus de 1 500 km ou pour tous les vols dont la distance est comprise entre 1 500 et 3 500 km,
  • 600 euros pour les vols non-intra-communautaires de plus de 3 500 km.

En outre, l’accès à d’éventuelles compensations supplémentaires liées aux dépenses imprévues qu’entraîne le refus d’embarquement (hébergement, restauration, transport vers un autre aéroport) doit également être pris en compte par la compagnie aérienne.

Éviter le refus d’embarquement : quelques conseils pratiques

Pour limiter les risques de se voir refuser l’accès à un vol pour le Kenya, il convient d’adopter quelques bonnes pratiques :

  • Vérifiez systématiquement l’état de vos documents de voyage. Assurez-vous de leur validité et des conditions requises pour entrer au Kenya.
  • Anticipez les démarches administratives. Faites les demandes nécessaires à l’avance, notamment en ce qui concerne l’obtention de l’ETA.
  • Informez-vous sur les droits et obligations en matière de réservation aérienne. Consultez les conditions générales de vente de la compagnie aérienne pour connaître les dispositions relatives au refus d’embarquement, aux indemnisations et aux frais annexes.
  • Privilégiez des compagnies aériennes fiables. Les transporteurs reconnus pour leur professionnalisme sont généralement moins confrontés à des situations de surbooking.